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Cancer: Mon témoignage

Nous sommes dans le mois d’octobre consacré au traitement et à la sensibilisation du cancer et partout, c’est la couleur rose. Nous souscrivons à cette campagne et apportons notre contribution pour dire aux femmes de laisser leur mari, téter leurs seins car il parait que c’est un des remèdes qui ne coûte rien, juste procurer du sentiment, peut produire des miracles dans son traitement. C’est une information que nous avons recueillie qui donnerait de bons résultats. Pourquoi ne pas l’essayer?

Permettez que je fasse un témoignage sur le cas d’une de nos sœurs qui a péri à la suite de ce cancer. Nous sommes à Paris. Le monde grouille et les intelligences se dilatent. Les femmes les plus belles marchaient dans les rues, dans leur fière allure, attiraient des regards. C’est dans cette période qu’une grande dame, tout souriante a commencé à maigrir et à se faire rare. Nous nous fréquentons, mais au fur et à mesure, elle se fait rare, vraiment rare. La belle dame qui adorait la gestion des associations, se faisait rare et vraiment rare.

Mon inquiétude a commencé à grandir jusqu’à ce que j’apprenne qu’elle est atteinte d’une maladie rare qui luttait de lui voler sa vie. Mais il s’agit de quelle maladie pour que cette belle dame qui faisait Abidjan-Paris-Abidjan, pour convoyer des matériels médicaux pour les offrir gracieusement aux centres de santé, disparaisse des radars. 

Sa maladie a été tenue secrète et c’est plus tard que nous allons apprendre de quoi elle souffrait, le cancer.

Elle priait et on ne la voyait jamais sans son chapelet. Elle connaissait le rosaire par cœur et le récitait les yeux fermés, tout ça pour demander à la vierge Marie de l’aider à surmonter ce mal, mais hélas.

Un matin, mon téléphone sonne et on m’annonce son décès. Je n’y croyais pas. Cette dame si pieuse, qui ne faisait rien sans demander la permission de sa maman Marie, notre sœur a rendu l’âme, les prières n’ayant pas pu faire le miracle et son corps était exposé dans un cercueil, les yeux clos, le sourire éteint. Alors que dans cette lutte, elle avait perdu ses deux seins par ablation et ses cheveux. Ainsi donc elle était couchée sur le dos, juste son visage sortait, mais je l’ai reconnue, c’est bien elle, notre sœur qui aimait la vie.

Après que les consignes données aient été respectées, nous sommes sortis de la salle et dans la cour de l’hôpital, c’est là que je vais demander de plus amples informations et apprendre qu’elle était morte de cancer et c’est depuis ce jour que j’ai commencé à prendre fait et causes dans tout ce qui tout à cette pandémie. 

Le cancer tue, c’est vrai. Notre sœur ivoirienne a été transportée dans un cimetière ivoirien que je n’ai pas demandé, tellement que j’en ai eu très mal et qu’elle retrouve à travers ces lignes mes hommages. Elle était discrète c’est pourquoi je ne voudrais dévoiler son nom, mais mon oncle Ané Roger, accepterait de recevoir à nouveau, ma compassion.

Ainsi, nous renforçons la sensibilisation sur les dangers du cancer. On dit que, s’il est su très tôt, il peut se guérir car beaucoup s’en sortent et reprennent goût à la vie.

Pour ceux qui me lisent, téter les seins de vos femmes, et femmes, faites-vous dépister tôt pour reprendre la vie sur ses ravages.  Le cancer tue, mais il paraît que, s’il est détecté très tôt, on s’en sort. Alors faites-vous détecter et dépister. 

À toutes ces femmes qui luttent contre ce fléau, nous leur apportons notre soutien et nos encouragements pour remporter la victoire. Dieu n’y peut rien, encore moins Marie, mais ils donnent de la force, c’est ça qui est bien.

Priez, mais faites-vous tester, dépister.

Recevez le réconfort de toute la rédaction et du courage aux victimes.

                           Joël Ettien 

       Directeur de publication: businessactuality.com

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